Deux regards sur cette première saison en SWHLB

Juste avant le début des playoffs pour le LHC Féminin, l’attaquante Mélina Reuteler et la gardienne Aurélie Roerich reviennent sur leur parcours jalonné de nombreuses satisfactions.

Il y a une année, vous montiez en SWHLB. Pensiez-vous effectuer une aussi belle saison ?

Mélina Reuteler (MR) : J’avais confiance dans ce groupe, mais je suis quand même surprise de notre progression ! Nous avons fixé nos objectifs au fur et à mesure de la saison : d’abord viser le milieu du classement, puis les playoffs. Nous les avons les deux atteints, ce qui est super !

Aurélie Roerich (AR) : Dans l’ensemble la saison s’est très bien passée, oui. Il a fallu changer notre état d’esprit après un championnat où tous les matches semblaient relativement faciles. Nous sommes en playoffs, le reste c’est du bonus, du bonheur. Quand la saison est longue, on est pressées que ça se termine et là, on ne veut plus que ça s’arrête !

Qu’est-ce qui change le plus à ce niveau de jeu ?

MR : Indéniablement la vitesse et la précision technique, ce qu’on appelle les « skills ». Et nos adversaires se connaissent bien entre-elles, ce qui peut représenter un avantage. De notre côté, on a pu jouer à fond la carte de la surprise. Je crois que beaucoup ne nous attendaient pas si fortes.

AR : Les shoots ! À ce niveau, les filles savent bien tirer au goal. Et on ne peut pas se permettre la moindre seconde d’inattention, notamment au niveau de la relance, parce que ça revient très très vite.

Dans quel domaine avez-vous le plus progressé ?

MR : Toute l’équipe a progressé ensemble et c’est assez génial de voir ça. Personnellement, j’aime jouer collectif. Je suis une attaquante qui fait plus de passes décisives que de goals, mais ça me convient très bien.

AR : Oui, on a toutes progressé, mais pas toutes en même temps. Je trouve que nos entraînements sont mieux structurés sur la longueur, plus intenses. Sur la glace, on arrive à ne plus ressembler à des néo-promues, mais c’est physiquement que parfois la différence se fait le plus ressentir. C’est normal, on n’est pas professionnelles, on ne peut pas toutes consacrer le même temps au hockey.

Comment abordez-vous ces playoffs ?

MR : Je pense avant tout à prendre du plaisir et à gagner en expérience. Pour moi, le contrat est rempli, je cherche désormais à aller encore plus loin et encore plus haut.

AR : Je pense qu’il ne faut pas trop réfléchir à qui on a en face. On se concentre sur ce qu’on sait faire et on essaie de le faire bien. La pression est sur leurs épaules à elles, pas sur les nôtres.

Que diriez-vous pour convaincre le public à venir vous soutenir ce dimanche 19 février à 17h30 à la Vaudoise aréna (entrée libre) ?

MR : Soyez curieux, venez voir par vous-mêmes comment le hockey féminin s’est développé à Lausanne ! On a besoin de votre soutien !

AR : LHC c’est un club, pas seulement une équipe masculine ! Venez nous soutenir comme le font nos fidèles ultras : quand il y a du monde dans les gradins, on se surpasse !