De retour à Lausanne après deux saisons dans la région levantine, Floran Douay n’a pas peiné à entamer le début de saison régulière. Dans le cadre de la rencontre contre le SC Bern et du traditionnel « Lancer de peluches », notre Lion au numéro 72 s’est entretenu avec nous. Rencontre.
Cette interview vous est présentée par notre partenaire, Blanc nettoyages.
Le plaisir de redevenir un Lion
Lors de sa signature avec les Lions, l’ailier français savait où est-ce qu’il allait poser ses valises pour la future saison. Un vestiaire qu’il a côtoyé plusieurs saisons. Pourtant, entre son départ et son arrivée, de nombreux paramètres ont changé. Organisation du club différente, arrivée d’un nouveau coaching staff (à l’exception de Cristobal Huet) et changement des cadres de l’équipe, tous ces paramètres ont demandé quelques jours d’adaptation à Floran.
Floran Douay : « C’est vrai que quand je suis revenu, ça m’a fait bizarre, car je reviens dans une équipe que jeconnais, mais qui a largement évolué dans le vestiaire ou dans l’organisation. J’ai la chance d’avoir de très bons contacts avec les quelques personnes qui jouaient déjà ici à l’époque. Ça aide vachement pour l’organisation. Également ceux qui sont dans le staff comme Alexandre Spano (physiothérapeute) ou Boris Projkov (masseur). Après si je suis honnête, même les joueurs ou le coaching staff que je ne connaissais pas m’ont parfaitement accueilli et mis dans les meilleures dispositions.



J’avais déjà entendu beaucoup de bien de Geoff Ward sur la manière dont il travaillait, coachait et sur la façon dont il veut utiliser le meilleur des joueurs qu’il a à disposition. J’avais eu l’occasion de l’appeler lorsque j’ai signé et j’avais été surpris de voir qu’il ne voulait pas parler de hockey, mais il voulait commencer à apprendre à me connaitre. Une fois que je suis arrivé pour la préparation estivale, j’ai vu dans quelle direction il voulait aller avec moi. C’est un entraineur qui connait parfaitement le hockey et qui sait la façon de gagner.
Tous les clubs sont professionnels et donc très bien structurés. Après, Lausanne est une grande écurie du championnat et tu le remarques dans des petits détails : partir la veille lors des grands déplacements ou le traitement des joueurs sur la récupération, tout est réfléchi au moindre détail pour optimiser notre forme et nos performances ».
Peu de match de préparation
Avec une élimination avec son ancienne équipe d’Ambri assez tôt, Floran a vu sa préparation estivale se faire seule en France. Une situation qu’il n’avait jamais vécue et qui lui a plu.
Floran Douay : « C’est la première année où j’ai effectué ma préparation d’été seul et je suis content du résultat. Je suis arrivé frais et en forme fin juillet. Par après, la préparation estivale a été courte, car nous avons que deux matchs de préparation avant le début de la CHL. Il me fallait un moment d’adaptation, car le plan de jeu est drastiquement différent que celui d’Ambri. Le fait d’avoir commencé la compétition rapidement a été une bonne chose à mes yeux, car je n’ai pas eu le temps de trop réfléchir.
Nous avons de la profondeur dans l’effectif et plusieurs ajustements ont été faits sur notre quatrième ligne, ce qui illustre la compétitivité au sein du groupe. C’est à nous de rendre les choix du coach difficiles. Depuis quelques matchs, j’évolue avec Boogie (Benjamin Bougro) et Prassi (Raphael Prassl) : notre force réside dans notre complémentarité. Nous communiquons beaucoup et chacun connaît parfaitement son rôle pour performer. Nous savons que pour être au niveau, les trois joueurs doivent être au top. Si l’un de nous connaît un passage plus difficile, c’est aux deux autres de l’épauler pour maintenir le rendement du trio.
Si t’es bon en défense, tout ce qui arrive en attaque est du bonus. Notre rôle est d’abord d’être solide derrière, mais c’est en faisant du bon travail qu’on arrive se créer de bonnes occasions. Ce n’est pas nous qui allons marquer à chaque rencontre, mais si ça arrive tant mieux pour tout le monde. Encore une fois, cela montre la profondeur de notre équipe ».



Le Lancer de peluches
Pour la réception du SC Bern, les Lions vont vivre le traditionnel « Lancer de peluches » ce dimanche 28 septembre qui rassemble les familles autour d’une rencontre à un horaire abordable pour les plus jeunes. Dans le cadre de cette rencontre, les spectatrices et spectateurs peuvent prendre avec eux quelques peluches et les lancer sur la glace au premier but des Lions.
Floran Douay : « C’est un super évènement ! On joue pour les familles et les enfants, on remarque qu’il y’en a beaucoup plus que d’habitude. Personnellement, ça me donne de la motivation lorsque je les vois patienter avec leurs peluches dans les bras. Et de voir leurs yeux s’illuminer lorsque le premier but est marqué et d’apercevoir toutes ses peluches qui tombent sur la glace, c’est quelque chose de beau. J’ai eu la chance de déclencher le lancer en marquant à l’époque où je jouais pour Genève, c’est un souvenir qui reste gravé dans la mémoire. L’interruption du jeu ne change absolument pas notre manière de préparer la rencontre. Parfois, on attend 10 minutes lors d’un arbitrage vidéo donc on a l’habitude ».