Co-meilleur buteur du LHC cette saison avec Théo Rochette (7 buts), l’attaquant français à licence suisse, Tim Bozon enchaine les bonnes performances après la saison de référence qu’il a réalisée lors du dernier exercice. Une réussite qui n’est pas liée au hasard. Entre travail et bonne entente avec ses coéquipiers, le numéro 94 du LHC s’est entretenu avec nous pour nous parler de son bon début de saison. Rencontre.

La confirmation après sa saison référence dans son rôle de buteur
La saison passée, seul Damien Riat avait marqué plus de buts que Tim Bozon dans les rangs lausannois. Un rôle de buteur que l’attaquant du LHC travaille et peaufine quotidiennement pour toujours s’améliorer devant le but.
« Il est vrai que je travaille un peu plus sur cet aspect-là de mon jeu. Je passe beaucoup de temps après les entrainements pour travailler et optimiser ma réussite face au but. L’apport de Balazs Bartalis (Skills Coach du LHC) pour améliorer certaines situations en zone offensive est un vrai plus. Pour un attaquant, c’est important de prendre beaucoup de tirs à l’entrainement pour se sentir à l’aise lors des matchs.
Il n’y a pas de secret, au final la réussite est un mélange entre le travail et la confiance. Quand l’équilibre est trouvé, on gagne en sérénité sur la glace et on arrive à mieux garder son sang-froid pour prendre la meilleure décision. Quand l’équipe va bien, c’est plus facile pour être dans les meilleures conditions. Nous sommes une équipe qui domine, donc nous nous retrouvons plus souvent avec le puck dans la zone offensive pour faire la différence.
J’ai eu du mal à me remettre dans le rythme au début de la saison, la période estivale a été chargée avec l’équipe de France et la préparation pour la reprise du championnat. Je suis vraiment content de la manière dont je joue actuellement. C’est important pour moi de pouvoir aider l’équipe offensivement et défensivement tout en continuant de progresser. »

Un rythme soutenu et les bons résultats qui s’enchainent
Avec l’accumulation des matchs en National League et en Champions Hockey League, on pourrait craindre que le rythme des hommes de Geoff Ward sur la glace serait un peu impacté. Cependant, les bons résultats s’enchainent et l’équipe ne semble pas être trop gênée en ce début de saison.
« On est un groupe qui a faim. La finale perdue face à Zurich nous a laissé un goût amer et on donne tout pour y arriver. On voit que l’engouement derrière l’équipe est différent. La patinoire est quasiment pleine à chaque match, on sent que toute la ville voire tout le canton nous soutient. Ça nous pousse à nous battre pour avancer et toujours faire mieux. Le coaching staff fait un formidable travail au quotidien. Ils comprennent que le rythme est dur pour les joueurs et surtout pour nos organismes. C’est très apprécié de pouvoir avoir des coachs qui nous écoutent et nous comprennent en toutes circonstances. Les entrainements sont plus légers pour favoriser la récupération. Tout est mis en place pour que nous optimisions notre énergie pour le jour du match.
C’est aussi une part du travail, nous devons tout faire pour bien entretenir notre outil de travail qui est notre corps. Nous faisons énormément de soins et de massages. Nous faisons très attention à notre nutrition et c’est important pour notre équilibre de garder les moments un peu en dehors du hockey avec les amis et la famille pour nous vider la tête. »

Une réussite retrouvée en powerplay
Après plusieurs saisons difficiles dans ce secteur du jeu, le LHC a enfin trouvé le bon chemin pour se montrer efficace en supériorité numérique. Aux côtés de Janne Kuokkanen, Lauri Pajuniemi, Théo Rochette et de David Sklenicka, Tim Bozon joue les premiers rôles en powerplay.
« Il n’y a pas vraiment d’explication à donner sur notre réussite en powerplay. C’est vrai qu’en ce moment ça fonctionne bien, car on a décidé de conserver des choses très simples, mais qui réussissent. Nous ne faisons pas de folies dans notre jeu, on essaye de mettre le puck à la cage avec deux ou trois joueurs devant le but pour récolter les rebonds et c’est ça qui marche pour nous. On doit continuer dans ce sens. Le powerplay est vraiment très bon cette année et il nous aide quand ça coince à 5 contre 5.»