Postfinance Top Scorer actuel du Lausanne Hockey Club, le numéro 29 Ahti Oksanen faire une première entrée réussie en National League. Aligné à côté d‘Antti Suomela et de Damien Riat sur le premier trio offensif dès les premières rencontres, l’attaquant finlandais s’est gentiment imposé comme un indispensable de l’effectif lausannois. En amont de la réception du EHC Bienne, notre Lion s’est entretenu avec nous.
Une intégration réussie
Il est fréquent qu’un joueur étranger intégrant pour la première fois la National League ait des difficultés à s’adapter. Nouveau pays, nouvelle vie ou nouvelle culture, les critères sont nombreux pour que notre Lion au numéro 29 cherche ses marques en début de saison. Après 6 rencontres de championnat et quelques matchs de Champions Hockey League, le Finlandais arrivera ce soir sur la glace de la Vaudoise aréna, avec le maillot de Top Scorer Postfinance.
Ahti Oksanen : « J’ai l’impression de m’être très bien adapté au nouveau système, à la nouvelle équipe et à tout le reste. Évidemment, certaines choses prennent plus de temps que d’autres, mais c’est pour cela qu’il y a le camp d’entraînement, où toute l’intégration et les ajustements se font. Maintenant que nous avons entamé la saison régulière depuis deux semaines, je dois admettre que je me sens très bien.
Bien sûr, le fait de connaître Antti à l’avance m’a beaucoup aidé à m’installer ici. J’ai pu lui poser des questions sur la façon dont les choses fonctionnent et à quoi je devais m’attendre. Et une fois que nous avons recommencé à jouer ensemble, c’était idéal d’avoir un partenaire de ligne dont je connaissais immédiatement le style de jeu. »
Interrogé sur sa relation avec son ancien coéquiper de IK Oskarshamn Antti Suomela, l’attaquant lausannois se ravit d’avoir retrouvé facilement une certaine complicité sur la glace.
Ahti Oksanen : « L’année dernière, en novembre, lorsque j’ai joué avec Antti en équipe nationale et qu’il a marqué quatre buts et fait quatre passes décisives en un seul tournoi, j’étais ravi de voir et de savoir que l’alchimie n’avait pas disparu et qu’elle resterait la même cette saison. C’est important qu’il sache qu’il n’a pas besoin de m’aider dans toutes les batailles, et qu’il peut plutôt se concentrer sur le fait de trouver une ouverture dans une zone de but pendant que je gagne le palet contre la bande.
Il peut également me faire confiance sur le plan défensif, ce qui lui permet d’interpréter la situation différemment qu’il ne le ferait avec d’autres joueurs. Dans l’ensemble, j’apprécie jouer avec Antti et Damien, et je suis heureux que nous ayons pu marquer des buts et que nous nous soyons sentis bien en jouant ensemble ».
Un joueur polyvalent
L’attaquant finlandais fait partie de ses joueurs avec plusieurs cordes à son arc. Autant finisseur qu’altruiste, le numéro 29 se démarque par sa compréhension du jeu et sa polyvalence offensive.
Ahti Oksanen : « Je pense qu’il est assez difficile de définir mon style de jeu. Je sais que je peux jouer à n’importe quel poste et dans n’importe quel rôle. Avec le temps j’ai appris qu’en tant qu’équipe, nous obtenions les meilleurs résultats lorsque mon rôle était clair pour tout le monde. J’essaie également d’apporter ma taille et ma force dans les situations de combat, et d’utiliser mon tir aussi souvent que possible, mais je pense que nous obtenons les meilleurs résultats en tant que ligne lorsque j’essaie de mettre en avant mes coéquipiers ».
L’importance d’être soi-même
L’ailier lausannois a conscience de l’importance d’avoir un bon vestiaire. Que ce soit par l’équilibre collectif trouvé par les entraineurs ou le comportement individuel de chaque joueur, il est important que chacun apporte sa pierre à l’édifice pour le bien commun. Plutôt considéré comme un joueur taiseux au sein du collectif lausannois, Ahti trouve son équilibre personnel dans sa capacité à être fidèle à lui-même.
Ahti Oksanen : « J’essaie simplement d’être moi-même chaque jour. C’est de loin la chose la plus importante pour moi. Si, en étant moi-même, certaines personnes me considèrent comme un leader, j’en suis très heureux. Si ce n’est pas le cas, je m’en réjouis également. Je suis conscient d’avoir vu et vécu beaucoup de choses au cours de ma carrière, et c’est la raison pour laquelle je pense pouvoir dire les choses quand c’est nécessaire. J’ai connu de bons et de mauvais vestiaires et je sais ce qui fait la différence. Maintenant, je veux m’assurer que nous faisons ce qu’il faut pour que le vestiaire soit un endroit agréable. Mais le plus important pour moi, c’est d’être moi-même ».