Double buteur pendant la confrontation contre le HC Davos, notre Lion au numéro 96 Andrea Glauser est solidement installé dans la première paire défensive. Dans le cadre de la réception du HC Ajoie, le défenseur suisse s’est entretenu avec nous sur le match contre les Grisons et sur la dimension physique dans le jeu de nos Lions.
La construction d’un groupe
La dernière rencontre du Lausanne Hockey Club contre le HC Davos a mis en avant le point à améliorer de nos Lions depuis quelques semaines : les entames de match. Bien qu’il n’estime pas cette situation idéale, le natif de Zauggenried préfère mettre en avant la qualité du groupe lausannois dans ces situations compliquées.
Andrea Glauser : « Pendant le premier tiers, on n’était vraiment pas dedans. J’espère que c’est la dernière fois, car on ne peut pas se permettre de proposer ce type de prestation. Une fois arrivé dans le vestiaire, tout le monde était silencieux et quelques gars ont pris la parole. Ce n’est pas toujours les mêmes personnes qui font les discours et qui motivent le groupe, mais ce sont souvent Gena (Joël Genazzi), Fricksy (Lukas Frick) ou Raffl. Hier, j’ai même pris la parole pour insister qu’on devait montrer à nos fans l’équipe qu’on est devenue. Une fois qu’on a mis ce premier but, on est revenu trois fois plus fort.
Je ne saurais pas expliquer pourquoi on démarre mal nos matchs récemment. J’ai l’impression qu’on joue bien, qu’on a des occasions et sur un détail, on se prend un but. Actuellement, la plus grande force de notre équipe, c’est qu’on ne lâche rien, on a tous confiance en nos capacités et on n’abandonne jamais, encore moins devant nos fans. On leur doit quelque chose quand on joue à la maison ».


Un groupe lausannois satisfait
Cette confiance dans le jeu se traduit par le nombre de joueurs qui ont l’opportunité de marquer des points. Chaque Lion semble connaitre son rôle et sait saisir l’occasion lorsqu’il faut se montrer décisif. Une situation à mettre au crédit de l’entraineur selon le numéro 96.
Andrea Glauser : « Geoff (Geoff Ward) donne un rôle qui correspond à chaque joueur. Si tu travailles dur, il te donne l’opportunité de prendre ta chance. Contre Davos, j’ai eu l’opportunité d’être aligné en powerplay et de me retrouver à la place de tir de Damien Riat pour marquer deux buts. Ce sont des moments qui font plaisir, même si j’aurais préféré qu’on gagne le match.
Par le passé, c’était un peu différent, il y’avait toujours quelques gars pas satisfaits de leur rôle et ça apportait de la négativité dans le groupe ».

Des Lions plus physiques que jamais
L’année 2024 a permis à nos Lions de prendre une nouvelle résolution, celle d’imposer à leurs adversaires une intensité physique. Tout en restant correcte, les hommes de Geoff Ward se font petit à petit une réputation d’équipe compliquée à affronter. Pour expliquer ce changement soudain, le défenseur suisse pense avoir une idée sur la question.
Andrea Glauser : « C’est drôle, car je trouve que depuis que Michael Raffl est de retour, cela a changé quelque chose en nous. C’est son jeu à lui, il nous montre qu’on a le droit de charger, tout en restant correct. Il y’a un équilibre à trouver, car je ne veux pas qu’on devienne des joueurs méchants. Il y a également d’autres gars qui sont naturellement bons dans cet aspect du jeu, comme Ronalds Kenins, Jiri Sekac ou Cody Almond. Quand on les voit faire, cela nous donne de la confiance. On doit continuer à jouer avec cette qualité, celle d’être une équipe physique ».