Lawrence Pilut: « Je patiente en regardant des vidéos de Lausanne ! »

Deux semaines après la fin de sa saison en AHL avec les Americans de Rochester, le futur défenseur des Lions s’est entretenu avec nous depuis ses vacances dans sa Suède natale. 

Bonjour Lawrence !  Une première question que l’on doit vous poser souvent : comment prononce-t-on votre nom ?

Bonjour ! Vous avez raison, j’ai l’habitude des blagues à ce propos parce qu’en effet, mon nom se prononce « paille-lotte », comme celui que l’on trouve dans les cockpits d’avion en anglais. Les journalistes s’en donnent à cœur joie avec des jeux de mots (rires).

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ? Sur la glace et hors glace…

Je suis un fou de hockey ! J’aime tellement ce sport. Jamais vous ne me verrez arriver à la patinoire autrement qu’avec un large sourire. Mon père m’a mis sur des patins à l’âge de trois ans et j’ai tout de suite adoré ça. Aujourd’hui, je dirais que je suis un défenseur qui a des qualités offensives. Et à chaque fois que j’entre sur la glace j’y mets tout mon cœur. Dans le vestiaire je suis quelqu’un de positif et on m’entend beaucoup, avant et pendant le match. J’essaie d’encourager les autres au maximum.

En dehors du hockey je suis un mec plutôt posé, qui aime bien chiller avec les copains et boire un petit café sur une terrasse. Oui, je fais du golf comme la plupart des hockeyeurs, mais moi ce que j’aime vraiment, c’est partir à l’aventure. Avec ma femme, on adore voyager, faire de la randonnée, découvrir de nouveaux coins, des villes qu’on ne connait pas et bien sûr tester plein de restaurants. 

Vous venez de terminer votre saison. Comment vous sentez-vous ?

Je me sens super bien, merci, même si évidemment j’aurais aimé terminer l’exercice avec un trophée. J’ai adoré aussi bien jouer avec les gars de Buffalo que de Rochester. J’ai gagné en maturité et en confiance et je suis très heureux d’avoir encore pu augmenter mon jeu d’un cran en toute fin de saison, là où les matchs sont encore plus importants.

À 27 ans, vous jouez votre meilleur hockey ?

Je crois bien, oui. La première fois que je suis arrivé en Amérique du Nord, j’avais à peine plus de vingt ans, tout était nouveau pour moi. Aujourd’hui, à presque 28 ans, je peux dire que je me connais enfin parfaitement, aussi bien physiquement que mentalement. J’ai énormément progressé ces deux-trois dernières années et oui, je crois qu’on peut dire que je suis arrivé à maturité (rires) ! 

Vous profitez de vacances bien méritées, mais vous avez déjà la tête à Lausanne ?

Exactement ! Là je vous parle de la maison de mes parents à une heure de Stockholm où on aime bien venir nous ressourcer, faire une vraie coupure avec le hockey et déguster un bon barbecue. Mais n’allez pas dire que je viens ici pour profiter des talents culinaires de ma maman : je me débrouille plutôt pas mal derrière les fourneaux. D’ailleurs, quand j’étais petit, je voulais devenir hockeyeur ou cuisinier…

Donc on profite de l’été ici, oui, mais en même temps j’ai hâte de découvrir la Suisse pour la toute première fois. Alors je patiente en regardant des vidéos de Lausanne et je peux vous dire que je me réjouis énormément de poser nos valises et de rencontrer tout le monde au club. Mais je vous promets d’apprendre encore quelques phrases de français avant mon arrivée. Je suis quelqu’un d’appliqué et de studieux et j’ai envie de pouvoir échanger avec les fans.

Que savez-vous de la National League ?

Que c’est un championnat de qualité avec des opportunités pour un défenseur qui aime aussi attaquer comme moi ! J’ai regardé quelques matchs ici et là, mais je ne connais pas encore bien tous les clubs. Heureusement, j’ai encore un peu de temps pour réviser !

Connaissez-vous les autres Suédois du LHC ?

Christian Djoos m’a écrit un message l’autre jour et depuis nous sommes en contact. C’est vraiment chouette de sa part d’avoir décidé de me contacter. Je pense qu’on a dû se croiser une fois, mais sans nous connaître vraiment. Lui, il connaît bien la National League, ses conseils seront précieux.

Qu’espérez-vous amener au Lausanne Hockey Club ?

Mon attitude volontaire et positive, mon plaisir à jouer, mon investissement maximum à tous les moments, un jeu défensif solide comme le roc et justement ce petit plus offensif… 

Vous venez ici avec votre épouse Linnea. Intervient-elle dans vos choix de carrière ?

J’ai une chance incroyable de l’avoir à mes côtés et j’en profite pour dire que les compagnes des joueurs ne sont pas mentionnées assez souvent : son soutien indéfectible est indispensable à ma réussite. Elle me suit partout où le hockey me mène et poursuit des études à distance de sciences politique en ce moment vu que c’est difficile pour elle de sans cesse changer de travail. Et quand ma carrière sportive sera terminée, j’espère que ce sera le plus tard possible, ce sera à son tour d’être prioritaire. Mais toutes ces aventures extrêmement enrichissantes, nous les vivons à deux !

Un mot pour les supporters qui vous attendent avec impatience ?

Je suis impatient de revêtir la tenue du LHC pour la première fois et d’aller me présenter à eux sur la glace de la Vaudoise aréna. Je n’ai jamais porté de maillot rouge et blanc et j’aime beaucoup ces couleurs. J’ai hâte d’afficher ma nouvelle identité de Lion !Mais je veux aussi dire aux fans que j’aime consacrer du temps à les rencontrer de manière plus proche et plus directe. Les échanges avec les supporters, c’est une partie importante de notre métier. Je veux donc leur dire : à très vite, j’ai entendu que vous êtes un public connaisseur et chaud !