Grâce à notre partenaire Tatente Tapub Tacom, retrouvez l’interview de notre Top Scorer, Jiri Sekac, avant la venue du HC Lugano à la Vaudoise aréna, mardi 14 février (19h45).
C’est à chaque fois un nouveau Jiri Sekac qui arrive avec la nouvelle année ?
(Rires) C’est vrai que c’était déjà le cas l’année passée. Et pourtant je travaille dur tout le temps, mais en effet, il semblerait que c’est en janvier que j’atteins mon meilleur niveau. J’espère le garder longtemps. Ou du moins plus longtemps que l’an dernier.
Est-ce que vous parvenez à trouver une explication ?
Non, pas vraiment, si ce n’est que c’est le travail au quotidien de toute l’équipe qui paie. Mais c’est vrai que ça fait un bien fou de reprendre confiance en soi et de marquer.
Vous voulez dire que c’est enfin le vrai visage du Lausanne HC que l’on voit sur la glace ?
Oui. Enfin pas forcément à Ajoie, mais je crois qu’on commence à montrer notre réel potentiel, à prouver ce dont on est capables.
Vous avez réussi à rester unis pour finalement progresser ensemble…
C’est exactement ça. Même quand on traversait cette période difficile, notre groupe n’a jamais explosé. On a tous bossé dans la même direction en faisant attention à tous ces petits détails qui font la différence. Mais ce n’est pas le moment d’arrêter de faire des efforts : on a bien vu que dès qu’on se relâche, l’adversaire revient vite.
Est-ce que cela veut dire que la pause est arrivée au pire moment ?
Ah c’est certain que quand on commence à gagner, on aimerait que cela ne s’arrête jamais ! Mais cette pause permet de nous ressourcer auprès de nos familles, de relâcher la pression mentale, et de retrouver la glace affamés. Croyez-moi, le hockey nous manque vite !
Justement, mardi, la reprise se fait face à un adversaire direct ?
Exact, ce match promet d’être passionnant. On doit revenir avec le même état d’esprit qui nous habitait quand on a enchaîné ces cinq victoires de suite. Chaque match est important, mais celui-ci est particulièrement excitant, car il nous oppose concrètement à une équipe dont on veut prendre la place. C’est comme si on était face à nous-mêmes.
Avez-vous un message à adresser au public ?
Merci pour votre soutien, merci d’être toujours là à nous pousser. Chaque match compte, mais mardi si la patinoire pouvait être pleine, ce serait formidable. On a plus que jamais besoin de vous, de lutter tous ensemble, sur la glace et autour !